Si la première vague du coronavirus avait entraîné une paralysie complète du tourisme mondial, les professionnels du secteur se montrent plus optimismes après la seconde vague. Grâce à certaines précautions, la plupart des pays du monde ont pu assouplir leurs restrictions et certains voyages restent permis. Évidemment, l’arrivée du vaccin ajoute un espoir supplémentaire.
Des règles administratives plus complexes, mais un tourisme à nouveau possible
Si les professionnels du tourisme se montrent optimistes, c’est bien parce que la situation actuelle leur permet de retrouver du travail. Les pays qui présentent les marchés touristiques les plus importants ont fait mille efforts pour ouvrir à nouveau leurs frontières. Cependant, les exigences sanitaires sont importantes.
Résultat, les touristes qui souhaitent absolument voyager font de plus en plus appel aux professionnels du tourisme pour gérer leur entrée sur un territoire. Aller aux États-Unis, par exemple, pouvait se faire simplement avec une demande ESTA. Si elle reste obligatoire aujourd’hui, les tests obligatoires exigent désormais une organisation particulière.
Des restrictions désormais fondées sur des preuves
Le véritable coup dur pour le monde du tourisme n’a pas été la fermeture des frontières. Le problème, c’est que les frontières ont fermé en urgence sans que les gouvernements puissent prévoir des exceptions. Depuis la fin de la première vague, la plupart des pays sont revenus à un modèle d’évaluation des risques fondé sur les preuves.
C’est une bonne nouvelle, car cela implique désormais qu’une personne parfaitement saine peut entrer sans difficulté dans la plupart des pays touristiques du monde. Pour se voir octroyer ce droit, il suffit de présenter la preuve que l’on ne représente pas un danger de contamination pour le pays hôte. Ainsi, le secteur du tourisme peut redémarrer lentement, profitant d’une forte demande et de la nécessité d’une organisation bien tenue.
Les tests et le vaccin redonnent espoir
Actuellement, la multiplication des tests permet de garantir certains vols « covid-free ». Le procédé est encore marginal et surtout utilisé sur des voyages non touristiques, mais il pourra venir aider le secteur en cas de besoin. Les tests permettent donc de contrôler rapidement et efficacement tous les risques de contamination. Ainsi, les pays touristiques peuvent partiellement rouvrir leurs frontières.
À cela s’ajoute l’espoir du vaccin qui permettrait de réduire drastiquement la mortalité liée au covid-19. Cependant, une personne vaccinée serait toujours potentiellement contagieuse. Les tests devront donc venir en renfort, car une vaccination générale et mondiale ne sera sans doute jamais totalement envisageable, surtout dans les pays en développement les plus touristiques.